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et qui ne m’avaient pas paru mériter d’attention ; mais, rassuré par ma conscience et plus encore par la dignité du caractère de la princesse, je dédaignai de l’importuner par le récit d’une folie qui aurait pu lui donner de fâcheuses impressions contre une femme qui paraissait alors lui être si dévouée, et dont le service lui était si agréable.

La princesse avait l’habitude de se promener à cheval dans les environs de Naples. Un soir, son cheval effrayé s’emporta tout à coup ; m’étant élancé pour l’arrêter, je reçus du cheval un si violent coup de pied, que je tombai sans connaissance. On me transporta à Naples dans un des appartemens[1] voisins de celui de S. A. R. Là je

  1. Je ne quittai point cet appartement depuis la découverte des fausses clefs fabriquées par une