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LE MARQUIS.

Et c’est pourquoi je viens…Oh ! l’excellente histoire !
Avec tout son esprit comme il s’est abusé.

MATTA.

Je crains plus que de nous il se soit amusé.

MERVILLE à part.

Ils n’en finiront pas. (Haut.) Messieurs, la chose est claire,
Et vous n’avez tous deux nul tort dans cette affaire ;
Puisqu’elle est expliquée, il n’y faut plus penser.

LE MARQUIS.

J’y consens de bon cœur ! (à Matta.) et je veux l’embrasser,
Pour le convaincre mieux qu’en ami je le traite.

MATTA.

Allons, embrassons-nous.

(Ils s’embrassent.)




SCÈNE V.


Les précédens, L’OFFICIER DES GARDES, SUITE.


L’OFFICIER

Allons, embrassons-nous.Messieurs, je vous arrête.

LE MARQUIS.

Qu’est-ce à dire ?

DELPHINE.

Qu’est-ce à dire ?Ah ! mon Dieu !

MATTA.

Qu’est-ce à dire ? Ah ! mon Dieu !C’est sans doute une erreur.

MERVILLE.

Connaissez mieux les gens.

L’OFFICIER au Marquis.

Connaissez mieux les gens.Mais n’ai-je pas l’honneur
De parler à monsieur le marquis de Sénante ?

LE MARQUIS.

Oui, que lui voulez-vous ?