monde, où j’aurais pu la rencontrer. Ne pouvant m’expliquer cette obstination à me fuir, je finis par demander à lady Wel… la raison qui me privait du plaisir de voir chez elle mon aimable compatriote.
— Elle est bien souffrante depuis quelque temps, répondit-elle ; j’en suis inquiète, et je voudrais qu’elle prît plus de soin de sa santé ; mais elle est si exacte à remplir sa tâche auprès de mes enfants, que nous ne pouvons obtenir d’elle de prendre un seul jour de repos ; et pourtant nous serions bien affligés de la voir en danger ; c’est une personne si bonne, si distinguée ! En vérité, nous l’aimons tous comme si elle était de la famille.
J’étais ému au dernier point en entendant cet éloge ; il justifiait mon amour, et par cela même l’augmentait encore.
— N’est-il point ici de médecin qui pourrait lui inspirer quelque confiance ? repris-je.
— Si vraiment, mais elle n’en veut consulter aucun ; et ce qui redouble notre inquiétude, c’est que dans l’état de dépérissement où nous la voyons, elle prétend se porter fort bien, et n’avoir besoin d’aucun secours, Entre nous, j’ai