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reconnaissante, et bientôt tous les deux furent en voiture. Pendant que le postillon montait lentement sur son cheval, Isidore se pencha pour regarder la fenêtre où il avait laissé Angéline. Elle était encore à la même place, immobile, les yeux fixes, et ne voyant rien. Enfin, le fouet du postillon retentit dans l’air. Isidore la vit tressaillir et quitter aussitôt la fenêtre. Ah ! qu’il eût payé cher un seul regard d’adieu !