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pour se donner le temps de le chercher ; elle eut beau mettre, ôter et remettre sa fourrure ; Amédée, tout occupé de rire des bons mots de madame de Faverolle, ne vit, ou ne voulut voir aucune de ces petites démarches qui précèdent un départ.

Pendant le quart d’heure qu’Angéline passa dans le premier salon à attendre qu’on fît avancer la voiture de M. de Brécourt, elle espéra qu’Amédée, ayant vu à la fin qu’elle n’était plus dans la salle de bal, viendrait peut-être la chercher ; mais on annonça la voiture, et elle partit sans avoir reçu un seul regard d’adieu.