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L’an d’après, à la Saint-Charles, Mariette revint avec une semblable corbeille et le tribut de sa reconnaissance fut reçu avec la même bonté affectueuse.

Mais l’année qui suivit, Mariette versa des pleurs amères en voyant arriver la fête de sa bienfaitrice : car elle était loin, bien loin de ce beau château où elle l’avait vue si heureuse et si brillante ; et Mariette désespérait de jamais la revoir. Le mois d’octobre était arrivé les pommes étaient cueillies, et Mariette les considérait d’un œil triste, quand on vint lui dire de mettre sa