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fille, autrefois jardinier de l’empereur, était mort de chagrin à la chute de l’empire, et avait laissé dans la misère sa femme et ses trois enfants. Deux étaient déjà morts de faim.

Touchée de ce récit, Caroline fit inscrire le nom de Mariette au nombre des orphelines dont l’hospice était sous son patronage ; et, lui donnant un louis de sa bourse particulière, elle l’envoya porter ce secours à sa mère.

Ce fut une grande joie pour celle-ci d’apprendre la protection que le ciel envoyait à son enfant :