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ses frais chez le premier pâtissier. Mais le caniche a trop bon appétit pour ménager sa proie ; et Bonaventure n’a d’autre ressource pour assouvir sa colère qu’une volée de coups de pieds dirigée sur Azor. Mais celui-ci, qui a le sentiment de sa dignité, ne se laisse point frapper impunément ; il s’attache aux mollets de Bonaventure, en emporte un morceau, et le pauvre garçon boitant, saignant et pleurant, retourne avec bien de la peine chez son maître.

Heureusement, pour lui, sa blessure à la jambe confirme le ré-