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déjà pas si difficile de vider les pâtés par le fond.

— Oui, mais il ne faut pas que cela paraisse ; il faut savoir recoller la croûte, et boucher avec de la mie de pain les trous que le couteau peut faire ; tiens, comme cela.

En parlant ainsi, Bonaventure mâchait un peu de sa mie de pain, et s’en servait comme d’un mastic pour clore le pâté vide, et effacer les traces du couteau. Ensuite il serra le pâté dans la caisse de bois blanc qui devait le mettre à l’abri des dangers du voyage ; et, le repas fini, au risque