Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/37

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

couper, Jamais Ambroise n’avait rien mangé de meilleur, même le jour de la St-Nicolas, que sa mère fêtait par une tarte aux pommes. Ravi des avantages attachés à la place de son ami :

— Est-ce que tu ne pourrais pas me faire entrer chez ton maître ? dit-il, la bouche pleine : je sens que je serais un très bon garçon pâtissier.

— Toi ! à la manière dont tu vas, tu mangerais toute la boutique !

— Oh ! que non ; je ne suis pas plus bête que toi : ce n’est