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vardes pas. Aime-tu le pâté de perdreaux ?

— Est-ce que je sais si je l’aime, répond Ambroise en haussant les épaules, puisque je n’en ai jamais mangé.

— Eh bien, entrons sous la remise du loueur de carrosse, et tu n’en sortiras pas sans savoir ce que c’est qu’un pâté de perdreaux. Mais avant, voilà deux sous, va-t’en nous chercher une demi-livre de pain ; car pour la croûte, bonsoir, tu n’en tâteras pas.

— Ça m’est égal, crie Ambroise courant chez le boulanger.