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croûte de dessus, entre dans une allée et débarrasse le pâté de deux ou trois boulettes, le tout pour rétablir l’équilibre.

Le métier lui semble excellent ; et quand son père lui demande s’il y prend goût, Bonaventure répond qu’il n’en connaît pas de meilleur.

Encouragé par le succès, il devient chaque soir plus hardi ; les moindres pâtés au jus sont visités par son doigt, qu’il lèche ensuite pour se rendre compte du mérite de la pâtisserie de son maître. Les meringues arrivent toujours avec un peu moins de