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beille pleine de brioches et d’échaudés, pour les porter aux écoliers de Louis-le-Grand, je me dis tout de même : J’aimerais mieux porter cela qu’un crochet de bois de poêle, comme fait tous les jours le pauvre Louis Brignon.

— Bien raisonné, mon garçon ; car enfin on doit proportionner le travail à la force, et tu en auras toujours bien assez pour porter des petits pâtés, n’est-ce pas ? dit M. Gobelard. Mais j’ai peur d’une chose.

— De quoi donc mon père ?

— C’est que tu ne manges la