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tionné gravement sur le métier qu’il voulait prendre.

Il n’hésita pas à répondre : Je veux être pâtissier.

— Je l’aurais parié, s’écria le père Gobélard. Tu crois peut-être que les pâtissiers vivent de petits gâteaux ; tu te trompes, mon ami. Quand il leur arrive d’en manger, c’est qu’ils sont si durs, si secs, que personne ne voudrait les acheter.

— C’est égal, dit Bonaventure, j’ai du goût pour cet état-là ; et quand je vois passer Joseph, le garçon du pâtissier de la rue St-Jacques, avec sa cor-