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En disant ces mots, de grosses larmes roulaient dans ses yeux, et elle alla se cacher dans une allée du parc.

Mais en traversant la terrasse, Albine aperçoit sa mère : une petite paysanne est à ses genoux ; toutes deux pleurent. Albine reconnaît la fille de la pauvre femme, et devine que, dans sa reconnaissance, l’enfant demande grâce pour elle et raconte ce qu’elle a fait pour la secourir. Émue d’une action si touchante, Albine oublie toute crainte et court embrasser la petite Marianne ; puis elle regarde sa mère, la voit at-