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bouclés change l’ensemble de sa tête ; mais elle se retourne vers la pauvre femme, qui marche joyeusement à ses côtés ; elle voit rire les enfants qui la suivent, et elle se dit, en passant la main sur ses cheveux presque ras :

— Bah ! ils repousseront.

Cependant lorsqu’elle arrive, avec sa nourrice, dans la cour du château, elle hésite à monter le perron, et voudrait gagner du temps avant-de se montrer à sa mère.

— Monte chez maman, dit-elle à sa nourrice ; va la prévenir ; dis-lui que je suis bien laide.