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Et la bonne, fatiguée de la course qu’elle vient de faire, s’assied près de la nourrice d’Albine, pour lui entendre raconter les histoires du village et des châteaux voisins.

Pendant ce temps Albine embrasse sa sœur de lait, qui arrache les mauvaises herbes d’un plan de haricots ; puis elle ouvre la petite porte de treillage qui donne dans les champs, et elle rejoint à peu de distance le perruquier, qui sortait de la ferme ; elle lui propose de lui vendre ses cheveux pour les quarante francs qu’il en avait offerts. Le marché