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comme un souvenir honorable pour notre famille ; voilà tout. Mais ce brave François, que vous avez laissé injustement accuser, que vous avez laissé chasser de la maison, que vous avez réduit à ne pouvoir gagner sa vie, en le livrant au chagrin et à tous les maux qui en sont la suite : voilà celui à qui vous devez demander grâce ; voilà celui qui a le droit de vous maudire et d’appeler sur vous la punition du ciel.

À ces mots Agénor se lève éperdu, il court vers l’antichambre : il n’a plus qu’une idée, celle de se faire conduire chez Fran-