Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/177

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la vue de cette chaumière dégradée, la crainte d’être aperçu de ceux qui l’habitaient, et, plus que tout cela, les embrassements de son cousin, avaient triomphé de sa force : il était tombé sans connaissance dans les bras de Jean-Louis.

En le voyant dans cet état, celui-ci s’élance aussitôt de la charrette, s’empare du petit verre d’eau-de-vie qu’un des gendarmes s’apprêtait à boire et le fait avaler au pauvre Tintin, sans s’apercevoir des coups de plat de sabre que lui donne le gendarme. Augustin rouvre les