Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/175

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

fausses clés fabriquées par son complice, pour s’introduire la nuit chez un riche banquier, dont ils avaient déjà vidé la caisse, lorsqu’ils furent surpris au moment même où ils sortaient de la maison, chargés de leur butin. Le vol constaté, leur condamnation ne pouvait être douteuse, et le coupable Augustin la subissait dans toute l’horreur d’un remords déchirant.

Cent fois plus à plaindre que les scélérats auxquels son crime l’associait, il sentait qu’il n’était pas né pour tomber dans cet excès d’avilissement ; et l’idée de