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aux défauts de mes compagnes, j’en faisais mon profit, soit pour éviter ces mêmes défauts, soit pour examiner les miens. Enfin, je ne voulais pas trouver ma leçon particulière dans un conte ; et quand ma bonne commençait les siens par ces mots : « Il était une fois une petite fille bavarde, etc. » Je ne l’écoutais plus. C’est le souvenir de ce sentiment (que je ne cherche pas à justifier) qui me fait adresser ce conte au plus laborieux des enfants, au gentil lauréat dont les prix, si bien mérités, font chaque année pleurer de joie sa grand’mère.