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sur la petite chaise d’Henriette : car la pauvre convalescente tremble si fort qu’elle ne peut se soutenir. Elle regarde en pleurant cette chambre où elle a joué avec tant de plaisir ; ces beaux meubles, ces glaces, ces dorures, tout ce luxe auquel ses yeux étaient si doucement accoutumés ; elle pense que sa petite amie ne reviendra plus dans cet appartement, qu’elle ne la reverra plus. Et des sanglots s’échappent de sa poitrine. Son père la surprend dans cet accès de désespoir. Il la prend dans ses bras, la porte à sa mère, et dit : Je l’avais bien pré-