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dame de Mézenge, émue par cette calinerie si tendre, si gracieuse, accorda à Henriette ce qu’elle désirait.

Dès le lendemain, Phrosine fut admise aux leçons, aux jeux : et même aux repas d’Henriette ; car le médecin, qui recommandait un régime sévère pour elle, exigeait qu’elle ne dînât plus à la table de madame de Mézenge, parce que la diversité des plats, et les friandises qu’on servait d’ordinaire, excitaient un peu trop la gourmandise d’Henriette, et la rendaient malade. La crainte de lui faire du chagrin avait em-