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des affaires et l’esclavage doré d’un ministre, témoigna les plus vifs regrets de ne pouvoir donner plus de temps à ses plaisirs, et nous montâmes tous deux dans sa voiture pour nous rendre au Théâtre-Italien.

» Je lui dis la raison qui m’avait fait l’engager à quitter madame de Moseville plus tôt qu’il ne le voulait ; il me remercia de l’avoir empêché de prolonger la souffrance de cette pauvre mère, et dans son indignation contre le mari assez cruel pour condamner sa femme à un pareil supplice, il s’est bien promis de ne point accorder à M. de Moseville la place qu’il sollicite.

» Moi, je n’ai pu dîner, tant l’état de madame de Moseville me faisait mal à voir ! Convenez que madame Derfeuil fait bien mieux que celle-ci en vous assommant de sa maternité.