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SCÈNE VII.


SAINT-ELME, seul, frappant à la porte d’Hélène.

Oui, le vif intérêt de cette bonne tante me donne quelque espoir ; Marie ne résistera pas à ses prières, et si elle consent à la voir… (il frappe) Ouvrez donc.


SCÈNE VIII


SAINT-ELME, SIMON, sortant de chez Hélène.


SAINT-ELME.

Ah ! c’est toi, Simon ?

SIMON.

Oui, c’est moi, monsieur, qui viens vous dire que vous ne pouvez entrer. La mère Hélène repose, et sa pauvre Marie, accablée des fatigues de cette triste journée, veille auprès d’elle. C’est Marie qui m’envoie vous conjurer de respecter le repos de sa bienfaitrice ; car je sais qu’elle vous a tout dit. Au nom du ciel, gardez-lui le secret ; sinon les femmes du village, ses jeunes compagnes mêmes ne la regarderaient plus.

SAINT-ELME.

Oui, ce fatal secret, jurons de le garder ; mais, dis, n’est-il aucun espoir de retrouver ses parents ? N’avez-vous aucun indice ?