Et soyez confiante.
« J’ai fui ce pénible sommeil,
« Qu’aucun songe heureux n’accompagne :
« J’ai devancé sur la montagne
« Les premiers rayons du soleil ;
« S’éveillant avec la nature,
« Le jeune oiseau chantait sur l’aubépine en fleurs,
« Sa mère lui portait la douce nourriture,
« Mes yeux se sont mouillés de pleurs. »
Comment donc ! à merveille.
N’est-ce pas ?
Sa voix me fait du bien, ne l’interrompez plus.
« Oh ! pourquoi n’ai-je point de mère ?
« Pourquoi ne suis-je pas semblable au jeune oiseau,
« Dont le nid se balance aux branches de l’ormeau ?
« Rien ne m’appartient sur la terre,
« Je n’eus pas même de berceau,
« Et je suis un enfant trouvé sur une pierre
« Devant l’église du hameau.
Qu’entends-je !