C’est la vieille gouvernante qui s’est chargée de lui donner ma lettre, en entrant chez elle ce matin ; je ne pouvais quitter une si bonne maîtresse sans lui expliquer la raison de mon départ ; mais je suis sûre qu’elle l’approuvera.
Allons, dis-nous-la franchement.
Gageons que c’est quelque servante jalouse ?
Non, ma mère, ce n’est pas cela ; mais c’est, voyez-vous, qu’on danse tous les dimanches à Norville, et que cette danse-là attire le beau monde des environs.
Eh bien ! qu’est-ce que cela te fait à toi, le beau monde ? ça ne te regarde pas.
Voilà ce qui vous trompe. C’est que dans ce monde-là il s’est trouvé un jeune homme, fort honnête à la vérité, très-aimable, très-respectueux ; mais, enfin, un jeune homme qui me fesait la cour.
Peste, il a bon goût.
Laissez-la dire.
Je vis d’abord qu’abusé par ma parure, il me pre-