Et moi donc, tu m’oublies ?
Oublier mon parrain ! (elle l’embrasse). Vous ne connaissez donc plus Marie, votre filleule, celle qui vous doit tant. Ah ! cet enfant-là ne vous oubliera jamais.
Si fait, va, je te reconnais, tu es toujours bien gentille.
Et bien sage ! n’est-ce pas ?
Dame, je fais de mon mieux ; quand je me sens comme ça l’esprit un peu troublé, je pense à vous, à vos bons conseils. Dans les situations difficiles je me dis : Voilà comme ma mère, mon parrain, me conseilleraient d’agir, et je m’y décide tout de suite. C’est ce qui fait que je reviens aujourd’hui près de vous.
Qu’entends-je, mon enfant ! tu as quitté les dames de Norville ?
Mon Dieu oui, je les ai quittées ; et je crois bien que c’est là le plus grand chagrin que j’aurai de ma vie (avec émotion).
T’aurait-on chassée ?