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d’un homme qui ne les prodigue pas, a quelque chose de si séduisant pour une femme !



XIX


M. de Clarencey venait proposer à mon père de se rendre chez lui après la chasse, et le priait de nous engager, madame de Nelfort et moi, à accepter le dîner de madame la baronne de Ravenay, sa tante, qui se faisait une grande fête de nous recevoir et de nous donner, le soir même, le plaisir de la pêche des étangs de Clarencey.

— Je vous ai, messieurs, si souvent et si maladroitement éloignés de ces dames par nos parties de chasse, ajouta Edmond en me regardant, que vous êtes aussi intéressés que moi à obtenir d’elles la grâce que je leur demande.

Cette proposition m’éclaira subitement sur tout ce qui avait dû se passer la veille ; je devinai que M. de Clarencey m’ayant aperçue dans le parc le visage