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LE MARQUIS.

Il suffit, sois sans inquiétude.

GERMAIN, à part.

Grâce à Dieu, nous voilà encore une fois sauvés.

(Il sort.)


SCÈNE XIV.


Mme D’ANGERVAL, le marquis de SÉVIGNÉ.
LE MARQUIS.

En vérité, madame, tout se réunit pour mettre le comble à mon impatience. J’ai eu mille peines à rejoindre le duc de Chaulnes ; et je sens que, malgré son obligeance, je ne lui pardonnerai jamais de m’avoir ravi les momens que je pouvais passer auprès de vous.

Mme D’ANGERVAL.

Soyez sans nul regret : vous arrivez encore à temps pour rencontrer madame de Sévigné.

LE MARQUIS, à part avec surprise.

Oh ciel ! ma mère ?… (Haut.) Et savez-vous quel motif l’amène ici ?

Mme D’ANGERVAL.

Je l’ignore. J’étais absente lors de son arrivée, mon oncle m’en a fait prévenir ; et croyant trouver la marquise dans ce salon, je m’y suis rendue pour la recevoir ; mais elle est sans doute chez mon oncle avec M. d’Hacqueville.

LE MARQUIS, à part.

C’est-à-dire, avec Pomenars. (Haut.) Puisque vous