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POMENARS.

Eh bien ! mon ami, cet attachement-là te force à m’accompagner partout ; et je te mets dans le tableau.

GERMAIN.

Monsieur, ne plaisantons pas sur ces choses-là. Je vous ai servi, il est vrai ; mais un pauvre domestique n’est pas responsable des folies de son maître. Et si cela vous est égal de mourir d’une manière si… éclatante… je ne suis pas ambitieux moi, je me contenterai de finir comme tout le monde.

POMENARS.

Allons, prends courage. Tout ce que je peux faire pour toi, c’est de te mettre sur le second plan.

GERMAIN.

Monsieur, vous me faites trop d’honneur.

POMENARS.

Non, je veux que tu sois traité en gentilhomme.


SCÈNE X.


GERMAIN, POMENARS, Mme  de SÉVIGNÉ, MÉRIDEC.
GERMAIN, bas à Pomenars avec effroi.

Ô ciel ! madame de Sévigné ; monsieur, nous sommes perdus.

POMENARS, bas à Germain, et sans se retourner.

Tais-toi, et va-t’en.

(Germain sort.).