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POMENARS.

Comment ! tu ne te souviens pas de l’avoir vu venir cent fois chez moi, avec son petit valet qui a toujours l’air effaré, et qui te ressemble un peu.

GERMAIN, avec empressement.

Si fait, si fait ; maintenant je me les rappelle. (À part.) Convenons-en bien vite, sans cela il va lui faire ma caricature.

FRANÇOIS.

D’après tout ce que vous dites, me voilà fort embarrassé, moi.

POMENARS.

Ne t’inquiète pas, mon ami ; laisse-moi tout cela. Va-t’en. Dans un quart-d’heure, tu trouveras tout fini, et je te livrerai ma… ta figure.

FRANÇOIS.

Ah ! monsieur, que je vous ai d’obligation.


SCÈNE IX.


POMENARS, GERMAIN.
GERMAIN.

Eh bien ! monsieur, qu’allez-vous faire là ?

POMENARS.

Je vais esquisser mon effigie… encore faut-il qu’on me reconnaisse.

GERMAIN.

Oui, c’est bien nécessaire, pour ce qui vous en reviendra de bon !