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FRANÇOIS.

Mais à peu près, mon ami.

POMENARS.

Ah ! je t’affirme bien que Pomenars aimerait mieux cent fois mourir que de passer dans le monde pour avoir cette figure abominable.

FRANÇOIS.

Monsieur connaît peut-être l’original ?

POMENARS.

Oui, je connais un peu l’original… et toi aussi, Germain, tu le connais ?

GERMAIN.

Moi, monsieur, je ne l’ai jamais vu.

POMENARS.

Allons donc, tu plaisantes ?

GERMAIN.

Non vraiment, j’ai bien entendu dire que c’était un grand homme, blond, pâle, d’un air triste et lugubre.

FRANÇOIS.

Eh bien ! cela ne ressemble pas mal à cette figure.

POMENARS.

Ne le crois pas, mon ami ; tu vois bien qu’il s’amuse.

GERMAIN.

Non, non, je ne m’amuse pas du tout.