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POMENARS.

Que vous êtes bonne !

Mme D’ANGERVAL.

Pour mériter cet éloge, monsieur, je vais à l’instant même recueillir tous les faits de cette romanesque aventure, et je reviendrai bientôt vous en apprendre les détails.

POMENARS.

Combien je vous devrai de remercîmens pour cette charmante histoire.

Mme D’ANGERVAL.

Je n’y mets d’autre condition que de la raconter le plus souvent possible.

POMENARS.

Reposez-vous sur moi du soin de sa publicité.


SCÈNE VIII.


GERMAIN, FRANÇOIS (portant un tableau représentant un portrait de famille), POMENARS.
POMENARS, sans les apercevoir.

Elle a beau se contraindre, son dépit m’apprend que j’ai deviné juste. Sévigné en sera furieux ; car il m’est bien démontré que, sans ma charitable indiscrétion, cette charmante personne le croirait encore un héros d’amour et de fidélité ; mais je n’en ai pas beaucoup de regrets, je rends peut-être à tous deux un bien grand service.

FRANÇOIS

Grand merci, camarade, ce chien de cadre est si lourd que je n’aurais jamais pu le porter à moi seul.