Puisqu’il a le bonheur d’être connu de vous, madame, oserais-je vous demander quelle est votre opinion sur son compte ; car il est capable de s’être fait, pour la province, un caractère tout différent de celui qu’il nous montre à la cour.
Je ne le connais pas assez intimement pour décider de son mérite ; mais mon oncle, qui l’a vu naître, prétend qu’il a le meilleur cœur possible, et que, sans les mauvais conseils de certaines personnes qui l’entourent…
Il serait parfait, n’est-ce pas ?… Quel dommage qu’un jeune homme si pur se laisse entraîner par l’exemple de ces étourdis !… Et qui peut-on accuser de ce tort impardonnable ?
Mais on cite le chevalier de Grammont, M. le duc de Lauzun, et plus particulièrement encore ce pauvre marquis dont nous parlions tout à l’heure.
Quoi ! Pomenars est au rang des coupables ?
On prétend qu’à lui seul il pervertirait un saint.
Vraiment ; je ne lui croyais pas tant de mérite.
C’est un écervelé, qui se moque de tout.