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lut pas qu’elle s’éloignât d’elle, et quand au bout de trois ans, Laure succomba à sa douleur, c’est dans les bras de Caroline et de Juliette qu’elle exhala son dernier soupir.

La pauvre petite Emma fut confiée par sa mère aux soins de madame de Norval, qui devint une seconde Laure pour la famille de madame de Varannes. M. Billing conduisit Lucie en Angleterre, où le retour de son mari, et la douceur de consoler son père de la mort de James, affaiblirent peu à peu sa tristesse. Frédéric fut par la suite l’heureux époux d’une femme aimable ; et le respectable M. Bomard, fidèle aux principes de sa morale, offrit encore longtemps l’exemple de la piété unie à la philosophie, et prouva toute sa vie que la tolérance est à la religion, ce que la douceur est à la vertu.


FIN.



BEAUGENCY. — IMPRIMERIE F. RENOU.