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le règne de mon âme est fini ; elle était la vie, la force de cette âme qu’elle seule savait inspirer. Son ambition pour moi me rendait tout possible, j’eusse été un grand roi pour lui plaire. Ah ! c’en est fait, ma gloire, mon bonheur, tout est mort avec elle !

Hélas ! il disait vrai[1] !…


FIN.
  1. On ne peut lire l’histoire sans se convaincre que la bataille de Fontenoy et l’année de conquête qui suivit la mort de la duchesse de Châteauroux sont encore dues à l’influence de son souvenir, et à la promesse que le roi lui avait faite de commander ses armées en personne. On voit assez tout ce qui s’éteint de noble et de glorieux avec ce puissant souvenir.