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Madame Talma voulut connaître cet homme pour lequel elle avait, disait-elle en riant, tant intrigué auprès des puissances républicaines. Ellenore le lui présenta ; madame Talma le trouva beau, aimable, fort amoureux, et pourtant elle se dit que ces dons précieux ne suffisaient pas pour captiver l’âme forte et poétique de madame Mansley.

— Elle se laisse aimer, pensait-elle, entraînée par un sentiment généreux, elle a cru devoir s’immoler à ce qu’elle inspire. Elle s’imagine être récompensée par le bonheur qu’elle donne ; pourvu que cette illusion dure autant que sa vie, pourvu qu’elle ne rencontre jamais celui qui la lui ferait perdre !

En ce moment, la porte du salon s’ouvrit, et l’on vit entrer le célèbre Adolphe de Rheinfeld.


FIN DU PREMIER VOLUME.


Clichy. — Impr de Maurice Loignon et Cie, rue du Bac-d’Asnieres, 12.