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s'élèvent au son de la musique et tandis qu'Arnaud parait agité, le théâtre représente de nouveau l'atelier


Scène XIe

Arnaud, (s'éveillant)

Couronné ! (il se lève) où suis-je ? (la musique joue piano) non ce n'est point un rêve, j'entends encore ces accents qui me comblent de joie. (à lui à demi voix)

Salut au nouveau fils des arts

(La musique finit la reprise du choeur. avec passion en marchant) que d'illusions perdues ! car :

air :


Je sentais le coeur de ma mère
De plaisir battre sur mon coeur,
Mais ce n'était qu'ma chimère
Le reveil a détruit l'erreur.
En songe, hélas ! L'homme souvent oublie
Tous les ennuis qui pèsent sur ses jours,
Rêver ainsi, c'est embellir sa vie
Ah ! pourquoi donc ne pas dormir toujours

Mes amis étaient là. Horace, Lacroix, Ernest, La Vérière même me complimentait, et mon maître