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CHAPITRE V.

LA FEMME MARIÉE.


Le mariage, ce sacrement devant l’Église, que la loi française rend indissoluble, est-il considéré comme un acte de haute moralité et les contractants se pénètrent-ils suffisamment de l’importance des devoirs que leur nouvelle condition leur impose ? Il y a certainement de saintes unions, de bons mariages, où les époux sont liés par le cœur et s’entre-aident pour l’éducation de leurs enfants. C’est à l’accord de ces couples que l’on doit la transmission du bien dans l’humanité, comme c’est à la désharmonie des autres que l’on doit la propagation du mal.

L’individualisme, en face de la Société, a pris des proportions gigantesques, l’amour de soi a supprimé