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CHAPITRE IV

LA JEUNE FILLE RICHE


Les femmes, on ne saurait trop le répéter, trouvent sur leur chemin peu de jalons et beaucoup de piéges. L’homme, non-seulement cherche à leur plaire, il aspire à les entraîner. Pauvres, elles succombent par l’espoir d’un peu de bien-être, par le désir de s’élever ou d’être aimées.

Bourgeoises, elles cèdent par exaltation, par amour ou par découragement. Riches, elles tombent dans les piéges de l’intrigue, en demandant à l’amour de les sauver de l’ennui, plaie vive de l’oisiveté. On n’a rien négligé pour leur éducation, selon le monde ; du sérieux de la vie, on ne leur en a rien dit… L’arbuste tenu en serre chaude, pousse droit ; mais que les orages

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