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Dans la tourmente politique, lorsque la hache du bourreau atteignait aux rangs les plus élevés de la société, les femmes se sont-elles montrées plus faibles ou plus lâches que les hommes ? Marie-Antoinette n’a-t-elle pas été reine jusque sur l’échafaud ? Madame Roland n’est-elle pas héroïquement morte pour un principe ?

Nous ne voudrions pas réfuter madame Dash, parce que nous la savons de bonne foi dans ses erreurs.

Les défauts de la femme lui apparaissent du gros bout de la lunette, ses qualités lui sont imperceptibles de l’autre.

Elle s’est plu à tracer quelques tristes croquis d’un monde trop réaliste, laissons-lui la responsabilité de son œuvre et demandons aux faits de nous fournir la matière d’un Vrai Livre des Femmes