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NEUF UPANISHADS

11. On dit que, monté sur cinq pieds, possédant douze formes, le Seigneur, des hauteurs des cieux, verse en pluie (les courants de vie) ; d’autres déclarent qu’il siège omniscient sur sept roues à six rayons[1].

12. Le mois aussi est le Seigneur de la création ; la moitié sombre en vérité est la substance, la moitié claire est la vie. C’est pourquoi ces adorateurs offrent leur sacrifice pendant la moitié claire, les autres pendant l’autre quinzaine.

13. Le Seigneur de la création est encore le jour-et-nuit — le jour est la vie, la nuit la substance. Ils tarissent en vérité la vie, ceux qui s’unissent d’amour pendant le jour ; mais s’ils s’unissent la nuit, cela en vérité est (selon) la discipline[2].

  1. Cet obscur mantra du Rig-Veda (I-CL XIV, 12) a jusqu’ici défié les efforts de tous les commentateurs, On l’explique en général comme se rapportant aux cinq saisons et aux douze mois d’une ancienne école, et aux sept rayons (chevaux) et aux six saisons d’une autre école.
  2. Brahmacharya, non dans le sens technique, car tous les Brahmachârinah sont célibataires, mais dans le sens général de l’observation des temps.