Page:Neuf Upanishads, la théosophie des Védas.djvu/94

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
62
NEUF UPANISHADS

manda : « D’où ces créatures viennent-elles au monde, ô Maître ? »

4. Celui-ci lui dit : Désirant des créatures, le Seigneur des créatures[1] en vérité par sa pensée créa la pensée, Ainsi, émettant sa pensée créatrice, il pensa un couple et l’amena à l’existence : la substance et la vie[2]. Toutes deux, pensa-t-il, créeront pour moi des créatures multiples.

5. Or, le soleil est la vie, et la lune la substance ; et la substance est en vérité tout ceci, ce qui est formel et ce qui est non formel ; ainsi la forme est d’autant plus substance.

6. Lorsque le soleil monte à l’est, il baigne de ses rayons les courants vitaux de l’orient : quand il éclaire au sud, à l’ouest, au nord, au nadir, au zénith, aux points intermédiaires, cet (univers) entier, il baigne de ses rayons tous les courants de vie.

7. C’est Lui, l’Homme[3] présent en toute chose, qui revêt toute forme, toute vie,

  1. Prajâpati.
  2. Rayi et Prâna.
  3. Purusha.