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KATHOPANISHAD

à onze portes[1], possédé par ceux qui ne sont pas nés de la conscience directe ; un homme qui s’y trouve maître n’a plus de douleur, et quand il en est libéré, il est vraiment libre ; ceci en vérité est Cela.

2. C’est Lui le moteur dans le (ciel) lumineux ; Il pénètre tout dans ce qui luit au milieu, Il est le feu dans l’autel, le convive dans la maison ; Il réside dans l’homme, Il réside dans les êtres plus grands que l’homme ; Il est dans les rites ; dans l’éther, Il réside : Il est ceux qui naissent dans l’eau, et ceux qui naissent dans la terre, et ceux qui naissent sur les montagnes, et ceux qui naissent grâce aux rites, rite merveilleux lui-même.

3. De bas en haut, Il guide le souffle ascendant, Il projette de haut en bas le souffle descendant[2]. Au nain qui réside

  1. Les onze orifices du corps : les deux yeux, les deux oreilles, les deux narines et la bouche, les deux orifices inférieurs, le nombril et l’orifice au sommet du crâne.
  2. Les termes techniques sont : pour le souffle ascendant, prâna, et pour le souffle descendant, apanâ. (N. D. T.)