Page:Neuf Upanishads, la théosophie des Védas.djvu/76

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
44
NEUF UPANISHADS

3. Au moyen de ce par quoi il (perçoit) la couleur, le goût, l’odeur, le son, le contact, la copulation, par cela vraiment, il connaît tout ce qui demeure ici-bas ; ceci en vérité est Cela.

4. Ce par quoi il perçoit le contenu de la veille et du sommeil, ce Grand Soi large ouvert, lorsque le sage l’a perçu, il n’a plus de souffrance.

5. Quiconque connaît ce mangeur de miel, le moi vivant[1], comme tout proche, seigneur de ce qui fut et de ce qui sera, ne cherche plus à s’en cacher ; ceci en vérité est Cela.

6. Celui qui, au commencement, se leva, précédant les eaux[2], produit[3] de (Sa) puissante pensée ; qui projeta son regard de tous côtés par toute la création, pénétrant le cœur (de toute chose) et s’y tenant enfermé[3] ; ceci en vérité est Cela.

  1. L’égo réincarnateur.
  2. De l’espace.
  3. a et b Les mots : jâtam, tishthantam, et tishthantim se construisent adverbialement en sanscrit.