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NEUF UPANISHADS

t’y trouves point ; l’homme n’y craint point la vieillesse. Ayant laissé derrière lui la faim et la soif, toute souffrance dissipée, il se réjouit dans le monde céleste.

13. Ton âme[1] révérée, ô Mort, connaît bien le feu qui mène au ciel ; enseigne-le moi, car je suis rempli de toi. Dans le monde céleste, on est délivré de la mort. C’est là le deuxième don que je réclame.

14. (La Mort répondit :)

Maintenant, je te le déclare ; prête l’oreille, car je connais, ô Nâchiket, le feu qui mène au ciel. Sache que ce (feu), renfermé dans le lieu secret[2], est à la fois le moyen de parvenir à des mondes sans fin et (aussi) à leur base.

15. Elle lui décrivit alors ce feu, source des mondes, quelles pierres (constituent son autel), combien et comment (disposées). Et (Nâchiketas) lui répéta, à son tour, ce qu’elle avait expliqué (en sorte que) la Mort, dans le ravissement, le lui redit encore.

  1. Litt. : ce toi.
  2. Le cœur, ou Buddhi.