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avons de plus mis tous nos efforts, non seulement à produire une version fidèle et idiomatique, mais aussi à conserver, autant qu’il était possible, l’esprit et le mouvement de l’original. Nous pouvons donc espérer qu’elle saura plaire aux mystiques et aux âmes religieuses, sans rebuter l’érudit ni l’étudiant.

Dans quelques rares passages, nous avons rendu un passif par un actif, ou un pluriel par un singulier, ou vice-versa, mais toutes les autres licences sont fidèlement indiquées dans les notes ; dans trois endroits, les noms propres ont été écourtés par euphonie. Enfin, dans la Mândûkyopanishad, des jeux de mots, déjà fortement étranges dans l’original, ont déjoué tous les efforts des traducteurs.

Il nous semble qu’on doive laisser aux Upanishads le soin de plaider elles-mêmes leur cause, sans les livrer à la merci de commentaires artificiels. Elles sont de vastes épanchements d’enthousiasme religieux ; elles élèvent l’intelligence au-dessus du chaos des cérémonies, au-dessus