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NEUF UPANISHADS

qu’il goûte (le plaisir et la douleur), (mais) lorsqu’il connaît le Dieu, il est libéré de toutes chaînes.

9. Le connaisseur et le non-connaisseur, le puissant et l’impuissant n’ont pas eu de naissance ; non plus que celle qui, unique, enferme en son sein (tous) les objets goûtés par le « goûteur ». Mais lorsque le Soi infini, omniforme, pur de toute action, connaît (cette) triade, c’est (l’état de) Brahm.

10. Ce qui est périssable est l’objet[1], mais immortel et corruptible est ce qui recueille (toutes choses et les conserve). Sur le Soi et sur ce qui périt règne le Dieu unique.

Grâce à la méditation et à l’union avec Lui, maintes fois répétées, (vient) enfin le terme de toute la création[2].

11. Par la connaissance du Dieu, (est produite) la délivrance de tous tes liens ; avec la fin de la souffrance. (vient) le

  1. Pra-dhânaob-jectum, le côté objectif de l’univers.
  2. Pra-dhânaob-jectum, le côté objectif de l’univers.