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PRASHNOPANISHAD

tuple division et de la nature intime de la vie supérieure, l’homme acquiert l’immortalité, oui, l’immortalité il acquiert.

Quatrième question. — 1. Sauryâyani Gârgya lui posa cette question : Combien, ô Maitre, dorment dans cet homme ; combien veillent en lui ; lequel de ces pouvoirs est celui qui voit les rêves ; auquel appartient cette béatitude ; sur lequel sont fondés tous les autres ?

2. Il lui fit cette réponse : De même, Gârgya, que les rayons solaires, lorsqu’ils se couchent, s’unissent tous dans l’astre radieux, et de nouveau, lorsqu’il se lève, reparaissent identiques ; de même exactement, tout ceci se rassemble dans le mental, le pouvoir supérieur.

C’est pour cela qu’à ce moment l’homme n’entend pas, ni ne voit, ni ne sent, ni ne goûte, ni ne touche ; il ne parle pas non plus, ni ne saisit, ni ne procrée, ni n’excrée, ni ne se meut ; il dort, dit-on.

3. Les feux vitaux ne veillent donc que dans ce temple. Le feu familial est en vérité la vie inférieure. La vie pénétrante